Le quotidien des Thaïlandais

Dernière soirée à Bangkok. Céline et moi (Jérémie) avons choppé une petite indigestion, à cause d'une noix de coco pas fraîche probablement. Nous restons donc à l'hôtel tranquillement à boire des coups et surfer sur Internet... Je sais c'est triste, mais depuis qu'on est à Bangkok de toute façon on cherche quoi faire ! Comme vous l'avez lu hier, nous avons repris notre dose de temple après une abstinence de 10 jours. Aujourd'hui on a fait un méga-centre commercial, et puis une sieste parce que l'indigestion, ça fatigue.

Depuis quelques temps, j'avais prévu de présenter quelques éléments de la vie courante en Thaïlande qui changent par rapport à ce qu'on connait en France.


Les sanitaires

Voilà quelque chose dont il faut parler ! On s'en sert tous les jours après tout :).

Déjà, toutes les toilettes, y compris dans les maisons, possèdent une cuvette classique et un urinoir (c'est très pratique pour les garçons). Autre élément important, ils sont tous équipés d'une petite douchette pour se nettoyer après avoir faire ses petites affaires ! On utilise beaucoup moins de papier et c'est tant mieux car de toute façon généralement, il est interdit de jeter le papier dans la cuvette (une poubelle est prévue).

Il n'y a pas d'eau chaude au robinet. Il n'y a qu'une arrivée d'eau froide, y compris dans les douches (les chaudières ne sont pas légion). L'eau chaude dans la douche est fournie par un chauffe-eau électrique installé directement dans la douche. Je ne suis pas sûr que ça passerait le test Norme Française !

Les fils électriques

Si des agents d'EDF sont venus en vacances en Thaïlande, ils ont du faire des cauchemards pendant un bon moment après leur passage. Je n'ose pas imaginer les interventions sur les poteaux électriques :

Les moines

Les thaï sont très pratiquants et les moines occupent une place très importante au sein de la société, au point qu'ils ont la priorité sur les femmes enceintes, les personnes âgées et les infirmes !

Les trains

Le employés de la compagnie étatique s'occupant de la gestion des trains sont mille fois plus efficaces que ceux de la SNCF : en arrivant à la gare de Lopburi, un train était déjà à quai. Après s'être renseigné pour aller à Ayutthaya, le guichetier s'affole et nous dit qu'il s'agit du train qui est à quai. Il interrompt sa collègue de guichet, qu'il charge de tirer les billets et lui s'occupe de nous rendre la monnaie ! Ca c'est du service, pas comme les employés blasés de la SNCF...

Les trains sont équipés de ventilateurs à l'intérieur et sont séparés en 3 classes, la 3ème classe étant celle utilisée par la majeure partie de la population.

Le sourire

Les thaï sont un peuple très souriant ! Je ne pouvais omettre cette information, tant ça change de Paris. Cela étant dit, c'est un peu moins vrai dans les zones très touristiques et Bangkok. Je pense que la concentration de population rend les gens moins aimables, et ce partout dans le monde.

L'argent

Bien que le coût de la vie soit moins élevé qu'en France, le plus petit billet thaï fait 20 bahts, ce qui correspond grosso-modo à 50 centimes. Il va sans dire qu'on l'utilise énormément et qu'il faut avoir des grandes poches !

Les feux tricolores

Ceux-ci peuvent paraître extrêmement longs pour nous car ils fonctionnent en quatre temps au lieu de deux chez nous (c'est-à-dire que les sens opposés ne circulent pas en même temps). Résultat on peut parfois attendre plus de 5 minutes le feu vert !

Il y a également un compte à rebours à côté de chaque feu, indiquant le temps qu'il reste encore à attendre pour passer à la couleur suivante (ça fonctionne même pour l'orange !).  C'est très pratique et je regrette que l'on ait pas cela en France !

Les bicoques de bouffe

En Thaïlande, et en Asie du sud est de manière générale, on ne se fait pas vraiment à manger, on mange toujours à l'extérieur. C'est en effet très mon marché (on peut manger pour moins de un euro dans certains endroits, en particulier au Nord de la Thaïlande). Résultat : on peut trouver à manger de 6 heures du matin à minuit, voire au delà, dans la rue.

Les taxis et les tuk-tuk

Les tuk-tuk sont dans le centre-ville principalement, alors que les taxis se trouvent un peu partout.  On trouve de plus en plus de "taxi meter" (qui sont de toutes les couleurs), c'est-à-dire qu'ils possèdent un compteur et que le prix de la course ne se négocie pas par avance. Mais ceux-ci tentent toujours de négocier un prix par avance car cela reste plus avantageux pour eux. C'est d'ailleurs presque impossible de faire autrement à Bangkok car le compteur fonctionne au kilomètre et les chauffeurs prétextent les embouteillages (qui sont, il est vrai, très très importants à Bangkok).

Enfin, à Chiang Mai, on trouve un type particulier de taxi, au prix de course fixe (20 bahts par personne), mais qui peuvent être partagés par d'autres personnes qui vont dans le même coin. Le chauffeur s'arrête, demande aux voyageurs où ils vont et accepte, ou non, de les prendre.